Aliocha Lasowski, extrait : « cette idée de créolisation, c’est l’idée que par le partage des mémoires, la diversité des mémoires, nous pouvons enrichir nos relations. Et ce que dit Glissant, c’est que nos mémoires, nos héritages, nos histoires, elles sont très importantes, mais elles sont au pluriel et elles nous touchent tous. Sauf que l’universel, d’une certaine façon, c’est en tout cas une façon de dire que les différences doivent se plier à une sorte de vision universelle qui, explique Glissant, est une vision qu’a eu l’Europe dans son ethnocentrisme, dans sa façon de voir le monde. »
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