Des femmes de ce quartier de l’est parisien se plaignent de ne pas pouvoir se déplacer sans essuyer des remarques et des insultes de la part des hommes.
Ce sont plusieurs centaines de mètres carrés de bitume abandonnés aux seuls hommes, et où les femmes n’ont plus droit de cité. Cafés, bars et restaurants leur sont interdits. Comme les trottoirs, la station de métro et les squares. Depuis plus d’un an, le quartier Chapelle-Pajol (Xe– XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes.