« L’ÉTÉ OÙ JE SUIS DEVENUE OBÈSE »

Pendant l’été, certaines de mes camarades sont devenues de jolies fleurs. Moi, j’ai muté en chardon. Personne ne tente de me faire la bise.

Le mercredi suivant, le nutritionniste semble choqué en me voyant. Je ne parviens pas à me contrôler et éclate en sanglots. Je monte sur la balance, le verdict tombe : 96 kilos. Devant ce chiffre, le nutritionniste hallucine, me soupçonne d’avoir englouti des montagnes de nourriture. Je nie, sors un tas d’excuses.