Pour Paola Gilsanz, chercheuse à l’Université de Californie ayant participé à cette étude, cela montre que la santé mentale doit être envisagée «sur le long terme»:
«Cela est une preuve de plus selon laquelle les premières années de la vie sont importantes pour la santé mentale. Les conditions de vie difficiles dont on peut souffrir étant petit expliquent partiellement les disparités raciales que l’on observe dans les cas d’Alzheimer.»
Pour tous ces chercheurs, ces études concordantes offrent non seulement des preuves que les inégalités raciales accroissent les risques de démence mais suggèrent qu’il est urgent d’agir directement auprès des populations concernées.