Mais de quel événement parle-t-on ? Celui de la comparution de quatre activistes Femen pour exhibition sexuelle lors de deux actions. La première date de novembre 2016, lorsque des militantes s’enchaînent devant le palais de justice (celui où elles se trouvent aujourd’hui) en soutien à Jacqueline Sauvage. La seconde en octobre 2016, contre la Manif pour tous.
« Féministes, pas exhibitionnistes »
Sur Facebook, un événement a été créé quelques semaines auparavant pour mobiliser et revendiquer « que nos torses aient la même égalité de traitement que les hommes ». À 8h30 pile, la petite troupe se prête à un happening, banderoles et poitrines dénudées (pour certaines) sont de sortie. « Féministes, pas exhibitionnistes », « pas terroristes, féministes » ou encore « héroïques, pas impudiques » font partie des slogans lancés par ces différentes militantes rassemblées… Les quatre jeunes femmes convoquées sont vêtues d’un t-shirt blanc, accompagné de la traditionnelle couronne de fleurs, le tout complété d’une attitude combative.