Sourate 4 An-Nissa (Les femmes), verset 11
Ce verset est une véritable révolution en soi. Dans les sociétés préislamiques, les femmes n’avaient pas de droit de propriété ni de droit sur l’héritage. Elles se retrouvaient donc complétement dépendantes de leurs pères ou de leurs maris. Non seulement l’Islam autorise les femmes à posséder des biens, à contrôler leur argent, à faire du commerce mais il révolutionne complètement le droit de l’époque. Grâce aux versets du Coran, les femmes pouvaient désormais réclamer la moitié de la part de l’homme. Pourquoi moitié moins ? Il faut se souvenir du contexte : à cette époque, les femmes ne travaillaient pas. Si celles-ci avaient pu hériter de la même part que les hommes, chargés de la subsistance économique du foyer à l’époque, ils auraient été lésés. Ce verset visait donc l’équité entre les sexes.
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Le droit à l’éducation :
L’islam accorde une grande importance à l’éducation, qui est un devoir sacré. Tous les versets qui concernent l’éducation ne font aucune différence entre les hommes et les femmes. Un hâdith* rapporte d’ailleurs ces paroles du prophète Mohammed : « Chercher le savoir est une obligation pour tous les musulmans ». L’une des figures les plus respectées dans l’islam est d’ailleurs Khadija, la première épouse du prophète, véritable businesswoman riche et éduquée.