L’islam et l’égalité hommes-femmes

Si la vision coranique de l’éducation a été un tel bouleversement, c’est parce que les deux autres religions monothéistes n’avaient pas exactement la même. Dans le judaïsme notamment, l’étude de la Torah écrite et orale par les jeunes filles et les femmes est strictement interdite, car l’esprit des femmes est qualifié de « léger » (da’atan kalot). Depuis des siècles, les femmes n’avaient, en général, que l’obligation de connaître les règles qui leur permettaient de tenir leur foyer en conformité avec la loi juive et d’avoir une vie et un comportement répondant aux exigences de celle-ci.

Tout est (là encore) question d’interprétation…

Il est donc faux de dire que l’islam est une religion qui infériorise la femme. Si elle ne fonde pas une égalité juridique parfaite (notamment sur la question de l’héritage), elle a, lors de son avènement, considérablement amélioré le statut des femmes de l’époque.