Tout un travail sur la mémoire est également pensé. « À Sarcelles, nous reconnaissons les histoires et souffrances passées des communautés, dans lesquelles la France est impliquée ou pas. L’idée est de créer une mémoire collective », détaille Patrick Haddad. Expositions, documentaires, témoignages d’anciens déportés, de résistants, rencontre entre les habitants, le champ d’action se veut large.
« Au fond, ce dont nous parlons, c’est de vivre-ensemble, de nos valeurs communes »
Un volet concernant les discriminations à l’emploi est également prévu, à travailler avec l’agglomération Roissy-Pays-de-France. « C’est quelque chose qui mine la cohésion sociale. Le fait d’être stigmatisé en raison de son quartier d’habitation, de sa couleur de peau… Il faut donc lutter contre cela », insiste le maire.