Sollicitée par l’Agence France-Presse, la préfecture d’Occitanie a pour sa part souligné que les demandes d’asile étaient « soutenues » dans la région, frontalière de l’Espagne, avec 35 % d’augmentation au premier trimestre et 37 % en 2018 « alors que le dispositif d’accueil national, qui héberge les demandeurs d’asile, est saturé à hauteur de 94 % ».
La pression migratoire est « forte », la frontière espagnole étant « désormais le premier point d’entrée sur le territoire français », essentiellement « à ses deux extrémités, soit au Perthus [Pyrénées-Orientales] et à Hendaye [Pyrénées-Atlantiques) », mais aussi « à Toulouse même ».