Mieux, ils créent des faux comptes de partisans de l’EI. Les « faux barbus » s’infiltrent dans des discussions entre vrais combattants, y lancent des rumeurs pour mieux diviser. « La ligne rouge, c’est de ne jamais faire de provocation à l’infraction, prévient l’Emir. On laisse venir. A la limite, on lance un as-salam alaykoum (formule de salutation en arabe, NDLR) et, s’ils répondent, on papote. On ne relaie jamais de contenu terroriste mais, parfois, des choses vaguement religieuses. Et surtout, si ça devient sensible, on remonte aux services compétents. »
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