Mais l’Emir ne peut s’en vanter. « Sur les réseaux sociaux, on me traiterait de mythomane. » Ses proches n’en savent pas plus. « Ils doivent se douter de quelque chose, vu que je connais tout le CV du moindre terroriste évoqué au journal télévisé. » Les membres de la Katiba ne peuvent que se féliciter entre eux, unis par une solidarité entre inconnus. Car, même au sein du groupe, ils ne se donnent pas leur identité, par mesure de sécurité.
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