En Kabylie, le festival de rue Racont’Arts défie l’intolérance

«Contrairement aux festivals officiels où l’on s’ennuie dans des hôtels, les artistes occupent tout l’espace du village et donnent libre cours à leur talent», explique Hacen Metref, coordinateur du festival. Jorus, le conteur congolais, Caroline, l’artiste de rue marseillaise, Riccardo, l’écrivain italien, Djilali, le graphiste tunisien, se sont mêlés aux villageois pour une animation non-stop.

Les murs nus sont des toiles pour artistes peintres ; les places du village deviennent des scènes pour chanteurs confirmés ou moins connus. Comme les soeurs Amour (c’est leur nom !) du groupe Tighri Uzar (l’appel des racines). Pendant la soirée de clôture, elles ont enflammé le village avec des chants kabyles anciens.