C’est en 2015, alors que les combattants de l’Etat islamique faisaient régner la terreur dans la région, n’épargnant personne et anéantissant tout sur leur passage, que cet Irakien musulman découvrit par hasard, aux abords du monastère chaldéen Saint Michel, deux textes anciens enfouis sous les décombres.
Au premier coup d’œil, il comprit très vite qu’il était en possession de deux documents sacrés, d’une valeur inestimable. Il réalisa encore plus rapidement que s’il passait son chemin sans agir, ils seraient voués à disparaître dans un paysage de désolation. Cette idée lui étant insupportable, un seul choix s’imposa à lui : conserver soigneusement, à l’abri des regards et des forces du mal, ces deux trésors du patrimoine chrétien, en attendant le jour où il aurait le bonheur de les restituer à de hauts dignitaires de l’Eglise catholique chaldéenne, sans craindre de subir les représailles de Daesh.