INTERVIEW | NICOLAS SENE – « LE BRUIT DE MA VILLE EN FOND, TOUJOURS »

Tu as toujours bataillé pour casser les clichés ?

Pas vraiment mais j’ai toujours aimé les paradoxes. J’ai toujours aimé m’ouvrir aux choses qu’on imagine pas sur la banlieue. Dans le cinéma j’ai toujours essayé de casser la structure des reportages avec des scènes et des plans originaux. Par exemple, j’ai fait jouer une fille qui parle la langue des signes dans Les Picasso. J’aime beaucoup mettre de la musique classique aussi. Pour le concours photo « Clichés contre Clichés », j’ai ramené les moutons de la fac de Nanterre à Pablo. Sur la photo on voit les moutons de la Ferme du bonheur avec leur berger et deux petits de la cité sur leurs vélos. C’était un petit clin d’oeil à La Haine.