Face à cette prolifération des discours de haine, encore, il faut bien le dire, très peu endiguée par les géants du web, les Etats tentent de s’armer, avec des résultats jusque-là modestes. En France, l’Office central de lutte contre les criminalités liées aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) a ainsi, en 2015, retiré 1080 contenus à caractère terroriste et bloqués 68 sites faisant l’apologie du terrorisme, précise Séraphin Alava.
Internet est propice à la diffusion des discours de haine qui favorisent la radicalisation
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