Internet est propice à la diffusion des discours de haine qui favorisent la radicalisation

Ce sont les plus jeunes qui sont les plus réceptifs à ces discours de haine diffusés via internet. Les filles sont les premières cibles et les premières victimes de la radicalisation, indique Alava, qui évoque plusieurs sources de cette fragilité : les jeunes sont plus sensibles à des formes d’opposition de type nihiliste, plus sensibles aux discours mettant en avant l’injustice et la détresse, mais aussi aux idées simples et averses à la complexité. La jeunesse entretient par ailleurs un rapport méfiant à l’égard des médias traditionnels (d’où leur propension à consulter des médias d’ « alter-informations » ou conspirationnistes.