Inefficace, coûteux, mortel, l’emmurement du monde se poursuit

Depuis le durcissement des politiques européennes, la Mare Nostrum est devenue une « mer morte » pour reprendre les termes du cartographe Nicolas Lambert qui cartographie l’hécatombe des migrants en Méditerranée, où le nombre de décès augmente alors même que le nombre de traversées décline.

 

En effet, pour franchir une frontière durcie et fortifiée, les trajectoires possibles sont souvent beaucoup plus dangereuses, plus risquées et requièrent de recourir à des coyotes, des passeurs parfois en lien avec des groupes mafieux ou criminels.