Le défi est alors de casser le lien que l’opinion établit entre la personne des immigrés, et les phénomènes délictueux. Il nous semble qu’une guerre affirmée, et acharnée, contre les comportements répréhensibles serait de nature à faire progresser en ce sens, et partant, à faire mieux accepter, a priori, les migrants.
De l’humanisme compassionnel à l’humanisme de raison
Certains réclament une fermeté s’exerçant en quelque sorte a priori, en prônant une gestion « froide » du problème. Il y aurait lieu de tout mettre en œuvre pour, selon l’adage, prévenir, plutôt que guérir. Autant que possible interdire l’entrée sur le territoire national ; en tout cas trancher le plus vite possible de l’avenir dévolu à chacun. Et pour cela ne pas hésiter à faire subir la dureté d’un traitement froidement administratif, dès le premier pas en France, et si possible avant (au sein des pays d’origine).