Force est de reconnaître qu’à cet égard certains faits posent question, à tel point qu’on hésite à les évoquer, le sujet étant devenu tabou. Ainsi en va-t-il de la « suractivité délictuelle » des jeunes issus de l’immigration, mise en évidence dès 2004 par une recherche conduite en Isère.
En 2012, les statistiques de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) confirment une forte hausse de la délinquance des étrangers. Et les travaux de Farhad Khosrokhavar (2004, 2016) établissent que l’islam est devenue « la première religion carcérale de France », le taux des détenus musulmans dépassant souvent les 50 %, et avoisinant parfois les 70 ou 80 %.