En 2015, invité sur des plateaux de télévision, il dit d’Aïcha, la deuxième épouse du Prophète, qu’elle est une « femme de petite vertu », soutient que la consommation de vin n’a jamais été interdite textuellement par le Coran, que le voile porté par certaines musulmanes n’a rien à voir avec l’islam et la tradition islamique.
Mon denier souhait est de vous voir continuer le combat après moi
À tel point que beaucoup oubliaient que Talbi était d’abord un défenseur du Coran et des piliers de l’islam. Il s’est pourtant sans cesse élevé contre la désacralisation du Livre et contre ceux qui « veulent créer ce qu’ils appellent un islam laïc. Un islam sans Dieu ». Des « désislamisés », parmi lesquels le philosophe Youssef Seddik et l’islamologue Hamadi Redissi, dont il fustigeait les approches édulcorées. « Cet islam est en train d’attirer beaucoup de monde, parce qu’il est commode », disait-il.