L’auteur de Ma religion c’est la liberté (2011) s’est toujours opposé aux courants islamistes. Après la chute du régime Ben Ali, en 2011, il ne cachait pas son inquiétude pour l’avenir de son pays. Il craignait que l’entrée en politique d’Ennahdha, qu’il considérait « comme un cancer », ne fasse basculer la Tunisie vers un État théocratique.
Fondateur, en 2013, de l’Association internationale des musulmans coraniques, Mohamed Talbi assène, avec un brin de provocation et une profonde conviction, que « l’islam est né laïc ». Il donne de la voix, multiplie les interventions publiques.