Talbi, lui, a continué de mener seul ses assauts contre la charia. « Durant deux siècles, les musulmans vécurent très bien sans charia. Elle n’oblige aucun musulman en son âme et conscience », disait-il, avant de répéter, une fois encore : « Seul le Coran oblige. »
« L’islam est né laïc »
Réputé pour son indépendance, Talbi rejoindra pourtant les rangs du parti Nidaa Tounes en 2012, estimant que la formation créée par Béji Caïd Essebsi était un rempart moderniste contre l’émergence islamiste. Depuis, il en était revenu.