Si la liberté et l’égalité apparaissent alors comme des droits, on peut voir que la fraternité est définie comme un devoir citoyen. Il n’existe pourtant pas de punition en cas de manquement à la fraternité. On considère qu’il s’agit d’une inclination naturelle de l’être humain et qu’il n’est pas nécessaire de l’imposer.
Cette idée de fraternité sera reprise par la suite dans la rhétorique marxiste. Les communistes parleront de « camaraderie » transnationale. Elle est également mobilisée par les milieux nationalistes afin de souligner la cohésion au sein de la communauté nationale.