C’est dans la rébellion que l’union fraternelle voit le jour. Lors du serment du Jeu de paume en 1789, les représentants du tiers état sont prêts à mourir au nom de la fraternité nationale. Mirabeau déclarera : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous ne quitterons nos places que par la force des baïonnettes ».
Sur l’Hôtel de Ville de Paris, les édifices publics et les monuments aux morts, on écrit : « La République une et indivisible – Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort ». Autrement dit, les citoyens sont invités à embrasser les idéaux républicains ou à périr. On cherche à se montrer fraternel avant tout envers les personnes qui partagent les idéaux révolutionnaires, qu’ils soient citoyens français ou bien étrangers. Les monarchistes sont théoriquement exclus de la fraternité.