À maintes reprises j’ai demandé à ce qu’ils contactent l’ambassade des États-Unis mais ils ont refusé au moins 10 fois. Durant tout le temps où je réclamais le numéro de leur bureau pour que je puisse informer mes proches, j’ai eu le droit à un défilé d’officiers me répétant avec mépris : « VOUS ÊTES EN FRANCE MAINTENANT, ON NE PARLE PAS ANGLAIS…ON EST EN FRANCE ICI. VOUS N’ÊTES PAS AUX ÉTATS-UNIS, ICI EN FRANCE, ÇA SE PASSE COMME ÇA. », « ELLE DOIT PARLER FRANÇAIS ». Ils avaient déjà contacté Delta Airlines pour coordonner mon retour immédiat vers New-York en passant par une correspondance à Tunis. C’était avant que je leur précise que JE SUIS JOURNALISTE, MEMBRE DU JURY DU FESTIVAL CANNES LIONS, QUE DES GENS ALLAIENT FORCÉMENT DEMANDER DE MES NOUVELLES ET QUE J’ÉCRIRAI SUR CE QU’ILS M’ONT FAIT VIVRE. Ils ont alors appelé quelqu’un à la direction de Delta, ou quelque chose comme ça et lui ont dit en français « on a cette journaliste ici… ». Elle a tenté de jouer la « médiatrice » en me disant de fermer ma bouche si je voulais quitter l’aéroport. Elle a insisté pour que je me taise alors que les policiers me provoquaient avec des phrases du type « VOUS AVEZ DEUX POSSIBILITÉS : VOUS ALLEZ VOUS TAIRE OU VOUS ALLEZ CONTINUER À FAIRE DES PROBLÈMES ? » Il avait BESOIN de me remettre à ma place. Re-contextualisons : tout ça est arrivé parce qu’ILS M’ONT FORCÉE à retirer mon voile sans aucune autre raison que « ON EST EN FRANCE » et que le policier responsable de cet abus n’a pas supporté que je demande son matricule. Alors je le dis : C’EST UN POLICIER DE L’AÉROPORT DE NICE ET SON IDENTIFIANT EST LE
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