Docteur en psychopathologie, en ethnologie et en sciences politiques, Malek Chebel a consacré les vingt dernières années de sa vie à proposer de nouvelles manières de lire les textes sacrés musulmans, allant jusqu’à proposer une traduction du Coran.
Il est l’auteur d’une quarantaine de titres, souvent accessibles au grand public. Le dernier d’entre eux, paru après son décès – Les 100 mots du Coran – laisse entrevoir son érudition mais aussi son enracinement profond au sein de la tradition musulmane et même un certain classicisme.
Une œuvre à découvrir comme un trésor caché
Ni universitaire ni affilié à aucune organisation musulmane, Malek Chebel a donné des conférences, acceptant avec parcimonie les sollicitations des journalistes. « Mon père a passé sa vie à écrire, un peu comme un ermite, et ne s’est pas tellement occupé de la diffusion de son œuvre. Il avait le souci de ses lecteurs qu’il adorait rencontrer lors de salons du livre. Mais nous avons un peu l’impression d’être face à un trésor caché à faire découvrir au plus grand nombre », reconnaît son fils Mikaïl.