Veuve d’un policier aux frontières, formatrice pour adultes, Béatrice Huret menait une vie routinière. Sa vie bascule une première fois en février 2015 quand elle découvre la «Jungle» de Calais «par hasard», en prenant en stop un jeune réfugié soudanais qu’elle dépose à l’entrée du camp. «Cela a été un choc», expliquait-elle début juin à l’AFP.
La «Jungle», où de 6000 à 8000 migrants vivaient dans un bidonville insalubre, avec l’espoir de passer en Angleterre, a été démantelée en novembre 2016 par les autorités françaises.