L’arrivée d’Epsy sur la scène politique a eu lieu dans un pays ayant une grande tradition démocratique, l’une des plus anciennes et des plus stables d’Amérique latine, mais à un moment où un autre candidat menaçait d’effacer des années de progrès démocratique.
Le premier article de la Constitution de la République, dont Epsy est maintenant la vice-présidente, reconnaît le Costa Rica comme une république multiethnique et pluriculturelle, mais ce n’est là qu’un développement récent (le gouvernement précédent a modifié le texte). Le Costa Rica est un pays qui s’est présenté et continue de se présenter comme “blanc”, le plus blanc de la région d’Amérique centrale, ce qui a rendu difficile la reconnaissance de son multiculturalisme et de sa diversité.