Alors qu’à Bruxelles on a regardé avec effarement l’homme fort de Budapest piétiner la liberté de la presse et l’indépendance de la justice, on a moins prêté attention à son projet de redéfinition de la place de la femme. C’est pourtant un axe central de la société illibérale, bâtie sur des valeurs nationalistes et conservatrices, qu’il a entrepris de construire sur les marches orientales de l’Union européenne depuis son arrivée au pouvoir en 2011. Un programme au long cours qui a vraisemblablement encore de beaux jours devant lui, si l’on en croit les sondages le donnant vainqueur des élections législatives de ce dimanche.
Les femmes sont des mères
Il faut dire que sur ce sujet, Viktor Orban avance sans tambour ni trompette. Quasi sournoisement.