De nombreuses Organisations non Gouvernementales ne manqueront pas de rappeler que des dizaines de milliers de personnes, des hommes mais de plus en plus de femmes et d’enfants survivent dans des conditions extrêmement critiques aux frontières extérieures de l’Union européenne. C’est le cas par exemple des 35 000 êtres humains parqués dans les camps insalubres des îles grecques de la mer Égée.
Pour palier le manque de moyens mis en place par les gouvernements des pays européens pour accueillir ces personnes en respectant leurs droits fondamentaux, les humanitaires déploient leurs équipes un peu partout mais surtout et c’est un fait nouveau, les migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, exilés sans papiers, s’organisent par eux mêmes. La plupart des associations humanitaires européennes saisissent cette volonté de sortir de la passivité et proposent de plus en plus d’expériences et de projets participatifs co construits avec les exilés. La France en la matière est très en retard.