« On nous a abandonnés » est un sentiment partagé par beaucoup d’étudiants africains
Son appartement est devenu « une prison » dans laquelle il craint même de respirer. Seuls les tests de nouveaux vaccins lui redonnent un peu d’espoir. Il en faut bien. « Sinon, c’est la mort qui nous attend ici. Il pense à ce compatriote, Pavel Davy Kem, 21 ans, le seul étudiant africain infecté, aujourd’hui sous surveillance médicale. « L’ambassadeur ne nous répond pas. Même pas une lettre de soutien ou un peu d’argent pour les biens de première nécessité. Il reste muet », ajoute-t-il. Alors ils ont eux-mêmes levé des fonds pour aider les camarades dans le besoin.