« Les gouvernements africains doivent montrer plus de solidarité entre eux pour nous venir en aide. Je pense qu’ils pourraient coordonner un rapatriement commun, du moins entre pays voisins. Au Mali, mon pays, ni les médias, ni la société civile, ni le gouvernement ne s’intéressent à notre sort. Personne n’a essayé de nous contacter », affirme l’étudiant de 24 ans. Il partage sa colocation avec un Laotien et deux Ougandais, eux aussi des laissés-pour-compte, ou des « laissés-sur-place », comme dit l’un de ses camarades. Boulaye soupire : « On nous a abandonnés. »