Égypte : mariages d’enfants et harcèlement sexuel demeurent des fléaux répandus

En 2007, elle a reçu un prix du Fonds de développement des Nations Unies pour les femmes pour sa recherche sur la lutte contre la violence faite aux femmes.

Nevena Borisova (NB) : Comment avez-vous commencé à travailler pour les droits des femmes ?

Samah Mansur (SM) : J’ai la chance d’être issue d’une famille où le volontariat était considéré comme quelque chose de très important. Mes parents pensaient que le meilleur cadeau qu’ils pouvaient me donner était de m’apprendre à aider les gens dans le besoin. En plus de mes études, j’ai été autorisée à passer beaucoup de temps dans des associations caritatives et des refuges pour aider des orphelins, des femmes battues et des gens dans le besoin, et cela m’a encouragé à devenir la bénévole passionnée que je suis aujourd’hui. Depuis 2003, je participe à des activités à but non lucratif et j’ai intégré les Techniques de communication adéquates pour le développement (ACT) qui lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes. J’ai de la chance car je peux choisir ce que je fais et je suis vraiment passionnée par tout ce que j’entreprends.