Education nationale : «9-3», v’là les renforts des grandes écoles

Tout au long de l’année, les contractuels et leurs mentors se réunissent une fois par semaine dans les étroits bureaux de la rue du Petit-Musc, dans le IVe arrondissement de la capitale. Et restent en contact en dehors. Clémence Choisnard, 23 ans, détentrice d’un double diplôme Polytechnique-HEC et professeure de français à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), échange sans cesse avec sa tutrice. Elle s’est rendue dans sa classe et l’a reçue deux fois dans la sienne.«Son soutien a vraiment été constructif parce qu’elle a vécu des situations similaires et comprend vraiment de quoi je parle», confie Clémence Choisnard. Pascal (1), professeur de maths de 52 ans et formateur de l’Education nationale aguerri, est tuteur pour Teach for France. Un exercice qu’il trouve franchement stimulant : «Ces jeunes ont de solides compétences, ils prennent les postes les plus durs de l’académie et sont motivés, donc oui, ça fait plaisir.»