En France, c’est la volonté de marquer en permanence l’espace public de sa religiosité. Ce sont les pressions exercées sur des personnes de culture musulmane afin de contrôler leur mode de vie, ce qu’elles mangent par exemple dans les cantines. C’est aussi la volonté de remettre en cause des acquis sociétaux, comme l’égalité homme femme, ce que symbolise le développement des variétés de voiles islamiques. Dans le secondaire, cela peut-être le refus de tout enseignement du fait religieux au nom du fait que l’enseignant blasphèmerait en contextualisant l’émergence des phénomènes religieux.
Selon Hakim El Karoui, pour contrer les islamistes, « les musulmans modérés trop silencieux doivent s’emparer des débats ». Cela semble de bon sens, ou bien n’est-ce pas une manière de donner le pouvoir une « élite musulmane » qui saurait, elle, où est la vérité ?