Mais ces ambitions s’accompagnent de freins. Les nombreux rendez-vous auprès de cabinets ministériels ont validé leur conviction que les avancées viendront des territoires plus que des hautes instances.
« On pense naïvement qu’il faut se tourner vers l’Etat, les institutionnels, que la solution viendra de là. Mais les rendez-vous ne donnent jamais rien. On se heurte au mur de l’indifférence, et cette problématique ancienne n’a pas trouvé de réponse car la spécificité rurale n’est pas reconnue. Et même si la crise des gilets jaunes a permis de mettre en avant les problématiques locales, c’est vite retombé. »