De l’obsession arabe pour les théories du complot

Autant de facteurs renforcés par la facilité de diffuser des informations aujourd’hui, par le biais d’internet et des réseaux sociaux. « Les médias et les réseaux sociaux vont avoir un effet d’accélération. Chaque passage de la rumeur dans un média va lui conférer un peu plus de crédibilité. Cela va « informationner la rumeur » comme dirait (l’expert des marques) Jean-Noël Kapferer. Et, bien sûr, comme dans toute théorie du complot, les preuves existent, sont perçues comme indéniables, voire crédibles et elles sont LA vérité », explique à L’Orient-Le Jour Dalia Ghanem-Yazbeck, chercheure affiliée au Carnegie Middle East Center de Beyrouth, et pour laquelle ces rumeurs « répondent à une forte demande de vérité ».