Le droit d’asile nous semble être un juste exemple. L’accueil du réfugié persécuté par des régimes autoritaires et défaillants semble correspondre à cet idéal fraternel. Le parallèle est encore plus évident à la lecture du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté à droit d’asile sur les territoires de la République ». Selon cette expression qui consacre la valeur constitutionnelle du droit d’asile, c’est par son attachement au principe de liberté que la République protègera le persécuté. C’est bien un lien fraternel qui s’exprime entre la société d’accueil et le réfugié, et ce lien participe à l’existence d’une communauté qui se retrouve autour de la nécessité de préserver les droits fondamentaux de la personne humaine.
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