Sans questionner l’utilité et la grandeur de ces systèmes, nous pensons cependant que la fraternité ne saurait se limiter à ces solidarités mécaniques. Qui a aujourd’hui le sentiment d’accomplir une action solidaire en lisant les lignes relatives aux cotisations sociales de sa fiche de paie ? Qui a l’impression de recevoir une aide fraternelle en percevant un remboursement de la CPAM ? En attendant que la Carte vitale soit rebaptisée « Carte fraternelle », il convient de rechercher ailleurs la puissance symbolique du principe juridique de fraternité.
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