Même si cela peut paraître paradoxal, la victime de harcèlement hésite à en parler à des adultes (22 % des enfants harcelés à l’école « n’en parlent à personne ») pour deux raisons principales. La première, assez évidente, est que la dénonciation est synonyme de trahison, l’élève devient un « poucave » et, souvent, les représailles ne se font pas attendre et la violence redouble, on lui fait payer la note. La seconde s’incarne dans le fait que les victimes ne veulent pas inquiéter leurs parents, voire leur faire de la peine.
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