Myriam Cottias estime même que la reconnaissance d’une double commémoration porte en elle des mémoires « racialisées », avec un 10 mai pour les Blancs abolitionnistes et un 23 mai pour les Noirs victimes. « Avec le 23 mai, on installe du particularisme, tandis qu’avec le 10 mai on montre vraiment que toute la nation française est capable de se réunir autour de la mémoire de l’esclavage, qui comprend celle des abolitionnistes et des esclaves », poursuit-elle.
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