Les premières attaques collent mal — en apparence du moins — avec une motivation raciste. L’acte I se joue à la mi-septembre. Le 13, à proximité de l’université de Dijon-Bourgogne, un étudiant est agressé à coups de bocal en verre. Le 15, en fin de matinée, à Chalon-sur-Saône, à 70 km plus au sud, deux femmes d’origine européenne sont attaquées, la première en pleine rue, la seconde dans un parc. Cette pharmacienne et cette nourrice, légèrement blessées à la tête, restent très choquées. L’agresseur s’enfuit au cri d’« Allahou akbar ! ».
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