Charlie : « Identité, quand la gauche perd les pédales »

Pas un seul mot sur la crise écologique planétaire
Le pire de tout, mais la concurrence est féroce, c’est que tous ces gens ne parlent que du passé des hommes. Pas un mot sur l’extraordinaire crise écologique planétaire, qui rebat absolument toutes les cartes et oblige, sur le papier en tout cas, à ne plus considérer qu’un seul genre humain.

Ces gens-là se moquent du risque certain de dislocation des sociétés, de toutes les sociétés. De l’existence de limites physiques infranchissables, quelles que soient les idées en jeu. Ils veulent que l’on rende des comptes. Qu’on leur rende des comptes. Il leur est plus agréable de jouir dans la souffrance et la mort que de chercher des solutions qui passent toutes par des formes d’entraide, de coopération et de compréhension entre des êtres en effet séparés par des gouffres. Ce qu’ils préparent, certains sans le savoir, c’est la guerre de tous contre tous. Osons le mot : ils sont désespérément stupides.