Pour une fois, une entité « hors de la Cité », au-delà de ce mur d’enceinte représenté par le périphérique, naissait et allait travailler sur ces questions de zones périurbaines sans toutefois occulter la dimension développement de l’employabilité de jeunes ne disposant pas toujours des codes nécessaires pour intégrer le monde du travail dans des conditions équitables. Ceci a été possible grâce à des équipes passionnées et engagées, vivant cette aventure comme un quasi-sacerdoce, des partenariats avec des universités permettant une double diplomation, et donc une reconnaissance académique considérable venant renforcer le dispositif.
De la Cité aux cités
S’il peut être considéré comme un véritable marqueur territorial, ce périphérique est également un marqueur social. C’est, du reste ce que nous montre Matthieu Giroud dans ses travaux d’observation d’un quartier populaire de Grenoble, Berriat Saint Bruno. Ce même périphérique qui personnifie la « fracture sociale », concept sur lequel a largement reposé la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995.