Or, dans l’étude du sociologue Fabien Truong portant sur un lycée du « 9-3 » qui s’étend sur dix années et qui a donné lieu à un ouvrage, on constate que 2 parentssur 10 sont bacheliers et on approcherait sans doute le zéro sans comptabiliser les « bacs professionnels et technologiques ».
C’est sans doute ce qui explique le décalage dans certains environnements périurbains ou cités, où rares sont les solutions alternatives à la démotivation scolaire alors que dans les classes moyennes et supérieures, que l’on retrouvera dans la Cité, une orientation qui peut s’avérer coûteuse vers l’enseignement privé et les cours particuliers peut-être envisagée. Dans un article révélateur de ce propos, Louis Heidsieck se penche sur la localisation des 58 lycées qui affichent 100 % de réussite au Baccalauréat. Les résultats sont étonnants : seulement 6 sont publics (dont 5 à Paris). A Lyon, Marseille ou Toulouse, tous ceux affichant un sans faute sont privés.