Boris s’en tire avec une double fracture tibia-péroné, et 45 jours d’arrêt de travail. Mais surtout avec un gros sentiment d’amertume :
« J’ai l’impression qu’il y a un discours ambiant très positif par rapport à l’intégration et aux droits des homosexuels. Que l’on vivrait dans une société très ouverte et tolérante. C’est vrai qu’il y a des tas de choses qui ont été faites, ceci dit, je pense qu’il ne faut pas trop d’angélisme non plus et se rendre compte que les agressions comme ça continuent à exister. La lutte continue.«
Les deux jeunes hommes ont contacté un avocat et espèrent une qualification pénale et une condamnation. « Ces choses-là ne doivent pas rester impunies », conclut Boris.