Après le confinement, les Français veulent-ils plus s’engager ? Réponse dans le Baromètre de la fraternité

Pour autant, le monde de demain ressemblera-t-il à un monde plus ouvert, plus solidaire ? Une bonne moitié des interrogés semble être de l’avis que le coronavirus peut « causer un repli des Français sur eux-mêmes ». C’est sans doute dû en partie à la peur de se rapprocher des autres et à la crainte de tomber malade.

Pour autant, comme on l’a vu avec les initiatives solidaires qui ont fleuri un peu partout sur le territoire, près de la moitié des interrogés estiment que la pandémie peut, au contraire, « renforcer notre cohésion nationale ».

Plus de services civiques ?

En outre, 7 Français sur 10 affirment que l’action collective avec des personnes différentes est importante, voire indispensables. 3 sondés sur 10 déclarent par ailleurs que l’engagement pour l’intérêt général est une priorité, avant même l’engagement pour ses proches. Les plus jeunes des interrogés sont plus nombreux à le penser que l’ensemble des sondés. D’où l’idée d’encourager la mobilisation des plus jeunes, par exemple via le développement de l’offre de services civiques.