Pour les chrétiens évangéliques, un retour de Jésus sur terre passe par la reconnaissance d’Israël comme État juif. Et ils poussent les différents présidents depuis les années 1980 à prendre une telle décision.
La loi imposait une décision sauf si la sécurité est en jeu
En 1995, le Congrès américain a adopté une loi, le Jerusalem Embassy Act, imposant ce transfert avant fin mai 1999, car « Jérusalem est le siège de la présidence, du Parlement et de la Cour suprême d’Israël et le site de nombreux ministères gouvernementaux et d’institutions sociales et culturelles ». Mais une clause autorise le président des États-Unis, en fonction de la situation géopolitique et « afin de protéger les intérêts de sécurité nationale des États-Unis », à repousser sa décision de six mois en six mois. Les précédents présidents, Barack Obama, George W. Bush père et Bill Clinton ont profité de cette clause.