Cet ogre dormant nommé «islamisme» ou qualifié par certains de «conservatisme» menace désormais nos universités qui risquent de devenir des arènes violentes entre «les radicalistes» d’un côté et les «progressiste» de l’autre, loin du débat serein, tolérant et objectif. De nombreux observateurs ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur ce danger qui guette nos établissements du supérieur, sans que les autorités ne prennent les mesures nécessaires pour mettre fin à cette inquisition qui ne dit pas son nom.
Au début du mois d’octobre, la directrice de la résidence universitaire pour filles de Fesdis de Batna avait émis une directive instruisant les filles à porter une tenue «décente» et de tenir le «comportement d’une bonne musulmane qui préserve sa foi». Par cette instruction, la directrice transgresse et la Constitution et les lois de la République en toute impunité.