Des campagnes de «hidjabisation» et de «kamissisation» sont organisées de temps à autre ; des organisations estudiantines aux relents islamistes font la loi dans les campus et s’arrogent les prérogatives des gardiens de la morale et des bonnes mœurs.
Ils sont aidés par les chaînes de télévision à travers des reportages et des télé-prêches de prédicateurs de tout bord. Enfin, l’administration a fini par céder et à traduire ces appels par les faits. Les débats autour de l’université tournent désormais autour des «chiffons» en lieu et place de la probité intellectuelle et des questions de savoir et de la qualité de l’enseignement.
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